Lexique

Appellation d’origine contrôlée

Plus communément appelée AOC, c’est un label qui permet d’identifier un produit, dont les étapes de fabrication (production et transformation) sont réalisées dans une même zone géographique et selon un savoir-faire reconnu.

Cépage

C’est la variété du raisin. Il en existe des milliers de sortes, parmi lesquelles on distingue deux catégories, les raisins de table, pour la consommation à la maison et les raisins de cuve qui servent uniquement à la production du vin.

Fermentation alcoolique

C’est la transformation du sucre contenu dans le jus de raisin, en alcool, sous l’effet des levures, présentes sur la peau des raisins. La fermentation alcoolique entraîne le dégagement de gaz carbonique.

Macération carbonique 

Méthode de vinification. L’idée est de remplir une cuve de raisins entiers puis de saturer cette dernière de gaz carbonique, pour en chasser l’oxygène. A lieu alors, une première fermentation, à l’intérieur même des grains de raisin. Ensuite, les raisins sont pressés et le jus récolté va finir sa fermentation alcoolique comme un rouge classique. Cette technique permet d’extraire un maximum d’arômes primaires du fruit pour donner au final, des vins plus ronds et plus fruités.

Méthode Champenoise / Traditionnelle

Pour fabriquer les Champagnes et les crémants, les raisins sont pressés directement, pour donner des vins blancs, puis, font une deuxième fermentation en bouteille (appelé la prise de mousse) après ajout de levures et de sucre, qui vont provoquer la création de gaz carbonique et donc, l’effervescence.

Millésime

C’est l’année de récolte du raisin, donc de l’élaboration du vin. Par exemple, une cuvée de 2018, est composée de raisins vendangés en 2018 et si le vin reste 2 ans en barriques pour n’être vendu qu’en 2020, ce sera quand même une cuvée de 2018.

Vin biodynamique

La pratique de la biodynamie est inspirée par les travaux de Rudolf Steiner et considère le vignoble dans un ensemble beaucoup plus global. Entre la Terre, nourricière, où pousse la vigne et le Ciel, sous influence de la lune et des astres, l’idée est la recherche de l’harmonie et du renforcement des plantes. Pour ce faire, des préparations de type homéopathiques ainsi qu’un calendrier lunaire (entre autres) sont utilisés. Les intrants oenologiques y sont extrêmement limités afin de laisser le terroir s’exprimer. Les certifications sont Demeter et Biodyvin.

Vin biologique

Cette catégorie existe officiellement depuis 2012. Elle concerne aussi bien la viticulture que la vinification. Ici, les pesticides et insecticides de synthèse ainsi que les engrais chimiques sont proscrits dans les vignes et la liste des intrants en vinification est limitée. En revanche, certains procédés comme l’ajout d’acidifiant, de copeaux de bois, de sucre, de levures industrielles… restent autorisés. Les vins “bio” sont donc plus propres que dans le conventionnel, mais restent encore bien trop laxistes pour les vignerons exigeants que nous représentons !

Vin conventionnel

Il s’agit de vins dont la culture des vignes permet l’utilisation de produits chimiques de synthèse (insecticides, herbicides, fongicides…) ainsi que des intrants oenologiques, dont la liste est très longue,  lors de la vinification. En outre, la quantité de sulfites autorisée est très forte (160mg/l de SO2 total pour les rouges et 210mg/l pour les blancs et rosés). Une belle preuve des causes de maux de têtes que certains connaissent en buvant, quand on sait que le soufre empêche la digestion de l’alcool, chez l’être humain.

Vin naturel

C’est un vin qui n’a reçu aucun intrant durant son élaboration (hors doses minimes de soufre). L’idée est de respecter la définition première du vin : “boisson fermentée préparée à partir de jus de raisin frais”. Point. 

L’objectif est d’obtenir l’expression  la plus pure d’un cépage, d’un terroir et d’un millésime, à travers la sensibilité de la personne qui le réalise. 

L’expression “Vin naturel” est un pléonasme visant à se démarquer des vins dits ”conventionnels” qui utilisent bon nombre de produits phytosanitaires et procédés chimiques (jusqu’à 600 additifs autorisés), tant dans les vignobles que dans les chais.